Nous venions d’arriver à Mystic Falls , je dois dire que en plus de soixante ans, cette ville avait bien changer. Chaque déménagement était difficile pour nous mais cette fois elle était beaucoup plus difficile surtout pour moi. Depuis ce jour, j'avais repris mes études ce qui pour nous était devenu une vraie habitude j’irais même jusqu’à dire une lassitude certes, le problème n'était pas là. Mon problème était bien plus complexe qu’il puisse en avoir l’air. Depuis plus d’un siècle j’avais l’habitude d’être parmi des humains mais cette fille, cette humaine ne faisait éprouver une telle animosité que je ne pouvais comprendre…Elle en arrivait même à hanter mes pensés. Qui était-elle donc pour me rendre aussi vulnérable et aussi impuissant ? Son odeur, comment ne pas parler de la fringance que sa peau si frêle et légère laissait échapper inévitablement pour me rendre fou. Jamais, je n’aurais pensé qu’une simple et stupide petite humaine puisse avoir une telle emprise sur moi, mes pensés ainsi que mes envies. Pourquoi n’arrivais-je pas à la sortir de mon esprit ? Malgré cela, j’avais un besoin de la voir qui me perturbé moi-même…En plus d’un siècle je m’étais toujours suffit à moi-même sans jamais penser à quelqu’un d’autre qu’à mes besoins et à ma famille mais cette fille venait tout bouleverser au moment où je ne m’y attendais le moins. J’avais besoin de savoir où j’en étais, pourquoi cette fille s’y insignifiante prenait par à mes pensés ? Etais-je assez fort pour rester loin d'elle même si son odeur était si envoûtante que l'envie de m'abreuver de son sang était irrésistible. Serais-je assez fort pour ne pas la tuer? Voilà la question que je ne cessais de me poser mais j'étais trop égoïste pour rester loin de Mystic Falls mais surtout, me dire que je ne pourrais plus la voir… Je maudissais le jour où j’avais croisé ses prunelles couleur chocolat, sa peau si blanche mais c’était sa maladresse qui m’avait frappé au début pourtant le sol était plat et rien n’obscurcissez son chemin au fil du temps j’avais compris que ce n’était pas ce qui l’entourer mais elle et bien elle qui s’attirait ce genre d’ennuie. La voir comme cela m’avait bien fait rire pas un rire moqueur bien au contraire ce qui m’avait étonné ainsi que mes frères et sœurs. Plus je la regardais, plus j’avais envie d’aller lui parler, d’entendre le son de sa voix mais surtout gouter son sang…Je n’avais pas le droit de mettre ma famille en danger à cause d’une simple fille si…si banale...si… J’étais décontenancé par cette emprise qu’elle avait sur moi…J’avais besoin de la retrouver mais surtout de la voir…J’en devenais pratiquement fou, il fallait que je la sorte de ma tête c’est pourquoi je pris ma veste et fila dans la forêt j’avais besoin de courir, de me changer les idées et quoi de mieux que la course dans mon cas ? Je ne pensais plus à rien c’était tellement agréable de ne plus penser à cette fille…Arrivant à la sortie de la forêt, je me rendais compte d’où j’étais…Je m’étais promis de ne plus jamais aller dans sa chambre mais peut-être qu’un dernier coup d’œil juste pour m’assurer qu’elle allait bien…Grimpant à sa fenêtre, je la soulevais doucement évitant de la réveiller… Ne pouvant cesser de la regarder, j’admirais sa beauté, la couleur de sa peau…la douceur de ses lèvres…Soupire. Je n’avais pas le droit de penser à elle de cette façon en aucun cas ! Repassant par la fenêtre, je me laissais tomber jusque devant sa porte décidant d’y rester encore un petit moment ne voulant pas la quitter…

J’ignorais pourquoi je n’arrivais pas à quitter sa maison. Si un voisin me voyais, il me prendrait pour un voyeur ou pire encore…Jamais je n’avais encore agit comme telle surtout avec une humaine. Regardant une dernière fois sa fenêtre je me décidais à partir c’est alors qu’elle arriva sur le perron. Comment n’avais-je pas senti son odeur ? J’étais tellement perturber par les changements qu’elle provoquait en moi que j’en oubliais mes autres sens mais avant tout la protection de mon secret. Je me devais de contrôler mes changements d’humeurs ce n’était en rien facile. Ceux de notre espèces ce laissent facilement distraire surtout quand ils sont aussi tourmenter comme je le suis en cette instant. Je me mis à sourire quand elle s’arrêta pour me toiser. Elle ressemblait à un petit chaton voulant ce prendre pour un tigre…Souriant, je ne savais pas quoi lui répondre ou si tout bonnement j’allais lui répondre…Je décidais finalement de lui répondre et ce n’est pas tous les jours que nous sommes seuls pouvant parler en toute intimité. _Tu devrais aller te recoucher, il se fait tard ! De plus, ce n’est en rien prudent de trainer en peignoir sur son perron la nuit. Je préférais jouer les idiots surtout essayé de semer le trouble en elle pour éviter de poser ses questions. Ce qui m’étonna c’est que je devenais soudainement d’humeur joyeuse et taquine mais, la voir en colère me faisais rire surtout lorsqu’elle fronce les sourcils avec ce regard qui est d’une drôlerie que je n’avais envie de manquer cela pour rien au monde. Jamais, je ne l’étais laissé autant aller en sa compagnie ce qui étrangement me rend heureux…Plongeant dans ses prunelles, je ne pouvais quitter son regard si profond, intense mais surtout captivant. Cette fille me rendait complètement fou…Je savais que je devais m’éloigner d’elle, de prendre mes distances mais, j’en étais incapable pour une raison que j’ignore…J’avais pourtant essayé de la fuir, d’être désagréable avec elle mais cela m’étais impossible… _Très joli peignoir surtout j’aime beaucoup cette coiffure on dirait un nid de corneille j’aime assez. Je ne savais pas ce qui m’avait pris de lui parler aussi facilement mais aussi directement sans prendre aucune précaution. Bella est une fille très intuitive je le sais c’est pourquoi je devrais partir là mais je n’en avais aucune envie. Ma seule envie était de rester à ses cotés admirant ses prunelles au couleur chocolat, ses long cheveux légèrement entremêler, la douceur de sa peau que jamais je ne serais autorisé à toucher…Je n’avais pas le droit de penser à elle de cette façon, de ressentir ce que je ressentais en ce moment et pourtant je ne pouvais m’empêcher d’imaginer ce que cela serait, aller la voir dormir dans sa chambre ce qui n’était que de la curiosité enfin j’essaie de m’en convaincre surtout j’avais envie de savoir si elle pensait à moi, si elle avait peur de moi surtout de comprendre pourquoi cette fille m’obséder autant.

Jouer les garçons romantiques ? Jouais-je à ce jeu avec elle ? Je n’en avais pas la moindre idée enfin c’est l’impression que je lui donnais et pas qu’à elle-même mais, aussi à ma famille. Pour eux, depuis que je prêtais attention à cette fille j’étais devenu différent, passant mon temps à jouer des mélodies, à parler d’elle…Ma sœur avait essayé de me faire dire que j’éprouvais des sentiments amoureux envers cette humain ce qui était faux absolument impossible je me suffis à moi-même pourquoi tomberais-je amoureux d’une pauvre humaine aussi insignifiante qu’elle ? Je ne pouvais cependant pas m’empêcher de rire en la voyant jouer avec ses cheveux sachant que discrètement elle essayait de les replacés. Je trouvais cela adorable mais pas autant que de la voir aussi en colère j’avais envie d’éclater de rire comme jamais. Je dois avouer qu’en sa présence j’avais cette tendance d’être joyeux reprenant cependant très vite ce coté de moi très fermer ne pouvant la laisser entrer dans mon univers ce qui serait très dangereux pour elle. Pourquoi diable m’en ferais-je pour elle ? Décidément, cette fille me rendait complètement fou ! Je fus surpris par son la férocité de sa voix en me parlant ce qui me mettais encore plus d’agréable humeur. Je fus un peu choqué lorsqu’elle m’invita chez elle mais, puisqu’elle avait envie de parler pourquoi ne pas ce damner avec application ? La suivant je m’installais l’attendant sagement dans la cuisine ne sachant pas de quoi elle pouvait bien vouloir que l’on parle. Quand je la vis arrivé quelque chose d’étrange se produit dans mon enveloppe charnelle, quelque chose que je n’avais encore jamais ressentis. Oubliant cette étrange sensation, je la fixais mais j’avais surtout envie de la taquiner un peu. _J’aimais beaucoup le nid de corneille dans tes cheveux mais, je dois avouer que j’aime beaucoup la façon dont tes cheveux retombes le long de tes épaules et puis cette couleur sied très bien avec ton teint. Je ne pus m’empêcher de rire bien qu’au fond de moi je pris enfin conscience que ma sœur avait peut-être raison…Je n’avais pas le droit de tomber amoureux d’une humaine…A cette instant, je maudissais le destin, celui qui avait décidé de la mettre sur mon chemin entrainant sa mort imminente. Soupirant, je plongeais dans son regard chocolat avec un pauvre sourire. _Alors, comme ça nous avons à parler ? Franchement, je ne vois pas en quoi nous avons à parler tous les deux mais, je t’en pris honneur aux dames. J’avais peur qu’elle ressente la même chose que moi envers elle. Cette idée me fit mal, en réalité j’espérais intérieurement qu’elle ressente la même chose que moi. Je n’avais absolument pas le droit de la vouloir de la sorte. Avec moi, tout ce qu’il l’attendait c’était la souffrance et la mort. Je n’avais rien d’autre à lui offrir. Que pourrais-je lui offrir mis à part un destin funeste ?